TikTok : le Royaume-Uni retire à son tour l’application des appareils de ses fonctionnaires

Après l’Europe, les Etats-Unis, la France et la Belgique, c’est au tour du Royaume-Uni de prendre des mesures contre TikTok. Les fonctionnaires du gouvernement ne peuvent désormais plus avoir l’application sur leurs téléphones professionnels.

L’étau se resserre pour TikTok qui se voit de plus en plus exclure par les gouvernements à travers le continent européen.

Après la France et la Belgique qui ont suivi l’interdiction de l’Union Européenne pour ses employés, le Royaume-Uni fait également de même ce jeudi 16 mars.

Le Royaume-Uni bannit TikTok des appareils de ses fonctionnaires

Les peurs de fuites de données causées par TikTok sont de plus en plus grandes à travers le monde. L’application fait l’objet d’examens de plus en plus minutieux de la part des gouvernements qui craignent que les données ne se retrouvent aux mains du gouvernement chinois.

Et ce jeudi 16 mars, l’organe de la cybersécurité du gouvernement britannique a annoncé l’interdiction immédiate de l’application sur les appareils gouvernementaux. Pour nos voisins outre-Manche, il s’agit d’une mesure de « précaution » et de « cyberhygiène », comme l’a annoncé le ministre d’État Oliver Dowden.

Et cette mesure a un « effet immédiat ». Autrement dit, les agents du gouvernement du Royaume-Uni doivent dès aujourd’hui supprimer l’application de leurs appareils professionnels. Même si l’utilisation de TikTok est très limitée au sein du gouvernement, le pays veut faire preuve de prudence face aux risques qui plane autour du réseau social chinois.

« Etant donné le risque particulier autour des appareils du gouvernement, qui peuvent contenir des informations sensibles, il est à la fois prudent et proportionné de restreindre l’utilisation de certaines applications », en particulier celles qui accèdent et stockent une « quantité importante de données. », a avancé Oliver Dowden au Parlement britannique, d’après Les Echos.

Les temps sont durs pour l’application chinoise qui voit la méfiance à son encontre grandir de jour en jour, si bien que l’application pourrait sortir du giron de sa maison mère ByteDance si les Etats-Unis ne sont pas satisfaits par les promesses de garde-fous pour éviter les risques d’espionnage.