Meta va tenter de contester les accusations de l’Europe concernant le Facebook Marketplace

Ce jeudi, la maison mère de Facebook – Meta – va tenter de contester les accusations de l’Europe concernant son service de petites annonces. Il est reproché des pratiques anticoncurrentielles de la part du réseau social.

En fin d’année dernière, Meta était sous le coup d’une enquête de la Commission européenne. Il était notamment reproché au réseau social d’avoir abusé de sa position dominante pour tenter d’imposer son Marketplace, mais aussi d’avoir mis en place des tarifs de pub très élevés pour les services concurrents.

Un marketplace qui pose problème

Cela fait maintenant quelques années que Facebook propose un Marketplace, un service de petites annonces directement intégré au réseau social. Il peut s’avérer pratique puisqu’il est, par exemple, possible de savoir si le vendeur a un compte récent, faisant ainsi baisser les risques d’arnaques.

Mais cela n’empêche pas le réseau social d’avoir son lot de problèmes concernant ces petites annonces. En effet, pour la Commission européenne, cette intégration pose problème pour deux raisons. La première est le fait que le Marketplace est directement accessible à tous les utilisateurs, même sans qu’ils ne soient réellement demandeurs et dans un second temps, Meta aurait imposé des conditions tarifaires injustes à ses concurrents, selon Reuters.

Le groupe de Mark Zuckerberg conteste ces allégations depuis maintenant plus de six mois et il doit le faire à nouveau ce jeudi 13 juillet devant les membres de la Commission et leurs pairs des organismes de surveillance nationaux.

Il faut dire que Meta joue gros sur cette affaire puisque le groupe s’expose à une amende pouvant atteindre 10% de son chiffre d’affaires mondial, mais aussi à devoir modifier les pratiques incriminées dans l’affaire si l’entreprise est reconnue coupable d’avoir enfreint les règles antitrust européennes.