Pour lutter contre le cyberharcèlement, les réseaux sociaux se munissent d’un bouton d’appel vers le 3018, un numéro pour épauler les plus jeunes face à ces pratiques. Parmi ceux-ci, on retrouve notamment TikTok.
Afin d’essayer d’endiguer le harcèlement en ligne des plus jeunes, les plateformes qui opèrent en France se munissent d’un bouton d’appel vers le 3018, un numéro d’appel pour les mineurs victimes de violences numériques.
Un bouton pas forcément bien accessible
L’intégration de ce bouton se fait sur les réseaux sociaux, Messenger et Instagram l’intègrent également, qui collaborent depuis maintenant plusieurs mois avec l’Association e-Enfance et qui vise à la protection et la sécurité des utilisateurs, notamment les plus jeunes.
TikTok a été la première plateforme à intégrer ce bouton en ce début de semaine, vite rattrapée par la concurrence. Selon le réseau social chinois, le 3018 est mis en avant dans l’application lorsqu’un utilisateur veut avertir la plateforme.
Le bouton semble cependant un peu compliqué à trouver puisqu’il faut cliquer sur l’icône de partage puis signaler puis haine et harcèlement et enfin harcèlement et intimidation pour que l’appel vers le 3018 soit proposé, un long cheminement qui ne semble pas vraiment intuitif même pour les plus aguerris à l’application de vidéos.
https://twitter.com/GrablyR/status/1722572971577880785
Une mise en avant durant tout le mois de novembre
Parallèlement, TikTok a lancé une vaste campagne de sensibilisation au harcèlement avec une campagne vidéo diffusée sur l’application auprès des 21,4 millions de français qui viennent sur l’application chaque mois. Ces vidéos mettent en avant le 3018 mais aussi les fonctionnalités de TikTok pour signaler, prévenir et se protéger de potentiels harcèlements et violences numériques.
D’autres vidéos seront diffusées en collaboration avec e-Enfance avec des micros-trottoirs, tables ronde… autour du sujet du cyberharcèlement pour recueillir des témoignages de la communauté, des intervenants du 3018 mais aussi des créateurs Edward Sad et Kim Lewin qui ont été eux-mêmes victimes de cyberharcèlement.