Loi Littoral : La FFTélécoms appelle le législateur à ne pas supprimer l’amendement pour l’amélioration de la couverture en bord de mer

La couverture mobile nécessite un bon coup de boost dans les communes du littoral. Un projet de loi avait été déposé en ce sens mais la disposition a été supprimée du projet de loi de simplification.

Logo de la fédération française des télécoms

Les élus, les habitants et les différents acteurs économiques des communes du littoral demandent à bénéficier d’une amélioration de la couverture mobile depuis maintenant de nombreuses années.

Une proposition qui passe à la trappe

Le New Deal Mobile impose aux opérateurs de couvrir ces zones mais la Loi Littoral du 3 janvier 1986 les en empêchent. Cette loi dispose en effet que la construction des antennes se fasse en continuité de l’urbanisme existant, ce qui complique la couverture des zones mal ou non couvertes actuellement. Le littoral est ainsi mal couvert actuellement et se retrouve bloqué.

Le réseau peut aussi bien être utilisé par les entreprises du littoral, notamment pour les touristes mais un autre problème existe : celui de l’acheminement des appels d’urgence et de l’exercice des missions de sauvetage en mer qui peut également bénéficier du réseau mobile classique.

Face à ces difficultés, le rapporteur avait ajouté un amendement concernant la couverture de ces zones le 27 mars dernier mais la Fédération Française des Télécoms (FFT ou FFTélécoms) s’est aperçue « avec stupéfaction » qu’un amendement avait été déposé la disposition votée le mois dernier.

Les opérateurs de télécommunications réunis au sein de la Fédération déplorent ce changement d’avis au dernier moment, notamment « face à l’urgence d’une densification du réseau mobile dans les territoires littoraux afin de garantir la résilience des réseaux mobiles en cas de futurs aléas climatiques ». La FFT prévient que si l’amendement pour améliorer la couverture mobile dans les zones littorales ne revient pas, cela pourrait avoir pour effet de « limiter l’accès aux communications, et notamment d’urgence, (…) en cas d’événement climatique majeur ».

Les récents cyclones qui ont touché Mayotte ou la Réunion montrent que les télécommunications sont nécessaires dans de telles situations climatiques extrêmes.

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