
Depuis maintenant plusieurs mois, les industriels et notamment les ascensoristes sont vent debout contre la fin de la 2G qu’ils jugent prématurée. Ces derniers fustigent le fait de n’avoir été prévenus qu’en 2022.
Des compensations financières en cas de report
En janvier dernier, ce sont des fédérations liées à l’immobilier qui ont demandé le report de la fin de la 2G au gouvernement, estimant qu’il pourrait y avoir des conséquences importantes sur la vie des habitants si les ascenseurs ne pouvaient être mis à jour vers la 4G/5G. En effet, si aucun système d’alarme n’est disponible dans l’ascenseur, celui-ci doit théoriquement être mis hors service.
Tous s’accordent pour demander à revoir les délais et à ce que le gouvernement impose de revoir le calendrier mis en place par les opérateurs. Pour rappel, le début de la fin de la 2G est acté pour le mois de mars 2026 chez Orange, SFR et Bouygues Telecom suivront un peu plus tard.
Mais le gouvernement ne semble pas vouloir suivre les demandes des industriels et des professionnels de l’immobilier selon Le Monde. « La possibilité de repousser la fermeture de la 2G n’est pas à l’ordre du jour » a confié Bercy au quotidien, notamment parce qu’il faudrait verser aux opérateurs de lourdes compensations financières, ce qui pourrait représenter 84 millions d’euros par an et par opérateur, soit 252 millions d’euros puisque Free n’a pas de réseau 2G à lui mais repose sur celui d’Orange.
La levée de bouclier des ascensoristes
Que l’on se rassure, la France n’est pas la seule concernée par la levée de bouclier des ascensoristes face à la fin de la 2G. La Suisse voisine a également eu le droit à son lot d’alertes de la part de ces industriels avant que la 2G ne soit éteinte en 2022 après quelques années de préparation comme le rapportait la Tribune de Genève à l’époque. Il semblerait donc qu’aucune leçon n’ait pu être tirée de la fin de la 2G ailleurs.