
La France pourrait compter de nouvelles fréquences pour la 5G d’ici quelques mois avec l’arrivée de la bande 3,8 à 4,2 GHz, que l’on retrouve parfois sous la dénomination de bande C.
100 MHz en plus par opérateur ?
En effet, sa ratification devrait avoir lieu d’ici la mi-octobre par la Commission européenne comme l’a annoncé Laure de La Raudière, patronne de l’Arcep au cours d’un discours à l’Université de la Transition numérique des Territoires cuvée 2025.
Une fois cette étape passée, et si cela va dans ce sens, elle pourra être attribuée d’ici la fin de l’année cette fois, très certainement via une vente aux enchères comme c’est habituellement le cas.
Toutefois, le discours de la régulatrice indiquait souvent que cette bande pourrait être utilisée par les collectivités ou pour les réseaux privés et elle n’a jamais parlé des opérateurs mobiles. A voir donc si cette bande pourra être utilisée par ces opérateurs pour la proposer ensuite aux clients dans leur forfait 5G.
Si c’est le cas, les opérateurs pourront se partager 400 MHz et l’on pourrait partir sur un scénario où chacun acquière une bande de 100 MHz dans ce spectre, ce qui les mettrait à égalité à ce niveau.
Avec l’agrégation et un tel spectre, les débits proposés par les opérateurs pourraient être encore plus élevés. Mais pour connaître la finalité de l’usage de cette bande, il faudra patienter jusqu’à la mi-octobre, soit un petit mois à attendre.
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