Suisse : les chemins de fer fédéraux font passer la communication ferroviaire à la VoLTE avant la fin de la 3G

La fin de la 3G qui arrivera d’ici quelques jours en Suisse a demandé des ajustements jusque dans les réseaux ferrés. La transition vers la nouvelle norme a pu se faire grâce à Ericsson.

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La communication ferroviaire se fait au travers de la norme GSM-R mais la fin de la 3G a obligé les Chemins de fer fédéraux suisses (CFF) a revoir sa copie.

La VoLTE et IMS à la rescousse

Grâce à Ericsson, les communications pourront continuer à se faire malgré l’arrêt de la 3G de Swisscom dans toute la confédération helvétique d’ici la fin du mois. Il s’agit d’ailleurs d’une étape importante puisque c’est la première en Europe et qu’elle devrait être reprise plus tard dans de nombreux pays avec la fin de la 3G annoncée un peu partout sur le Vieux Continent.

La solution proposée par Ericsson fait le lien entre les univers GSM-R et IP via IMS/VoLTE, garantissant ainsi la pérennité du système après l’arrêt de la 3G.

Les CFF devaient assurer l’interopérabilité des anciennes normes de communication à l’image d’EREINE et cela a nécessité l’adaptation des formats de numérotation et des protocoles spécifiques au secteur ferroviaire.

Le projet a été initié mi-2023 et en septembre 2025, environ 450 trains et 1 000 appareils utilisés par le personnel de terrain utilisaient la VoLTE avec une intégration du réseau de Swisscom, du réseau GSM-R des CFF, des radios CABROOS VoLTE et GSM-R, les dispositifs BTA Dispatcher et RACO ainsi que les systèmes GEMS.

La numérisation de nos communications ferroviaires est une étape essentielle vers le système ferroviaire de demain. L’un des principaux facteurs ayant motivé l’introduction de l’IMS/VoLTE était l’arrêt programmé de la 3G en Suisse. Afin de garantir des communications voix et données fiables en itinérance nationale, nous avions besoin d’une solution évolutive, basée sur le protocole IP et offrant une haute disponibilité.  Il était primordial de garantir un fonctionnement sans faille, sans incidence sur les services quotidiens. La mise en œuvre et la migration devaient être réalisées de manière à éviter toute perturbation du trafic ferroviaire

Thomas Henzmann, directeur des télécommunications chez CFF

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