Des associations toujours très critiques de la 5G

La 5G sera lancée commercialement d’ici le mois de juillet prochain mais des voix s’élèvent de plus en plus pour parler des effets sanitaires et environnementaux de ce réseau de nouvelle génération.

En début de semaine, deux associations se sont rendues au Conseil d’Etat afin de stopper le déploiement de la 5G et plus précisément les enchères qui débuteront en avril. Elles mettent en avant les risques sanitaires et environnementaux de cette technologie selon Les Echos.

Le mouvement anti-ondes s’accélère et s’invite pour la première fois au Conseil d’Etat. En effet, depuis que les réseaux mobiles existent, c’est la première fois qu’un tel recours est déposé pour empêcher la tenue des enchères.

Si la fronde est palpable sur les réseaux sociaux, elle s’invite également dans les débats des élections municipales. Mais les réseaux regorgent d’informations en tous genres, allant de presque crédible à parfaitement farfelues. Les pétitions fleurissent de partout pour demander un moratoire voire un arrêt de la 5G.

Il existe également des manifestations, beaucoup moins suivies et beaucoup plus éparses, réunissant quelques dizaines de personnes le plus généralement. Mais le grand public ne se réunit pas à leur cause malgré des banderoles géantes ou des projections pour expliquer « les dangers ».

Du côté de l’une de ces associations, on pointe le fait que les manifestations se tiennent en ville et que cela est « compliqué » pour les électro-hypersensibles de s’y rendre du fait de la multiplicité des ondes dans ces zones. Ils seraient « quelques pourcents de la population » à être touchés par ce phénomène à différents stades allant de la migraine à des conditions plus difficiles les obligeant à déménager.

La France n’est pas le seul pays à avoir ses associations anti-5G, le mouvement est plutôt mondial et dernièrement en Suisse, ceux-ci ont réussis à faire arrêter le déploiement qui avait déjà été une véritable gageure devant les recours et moratoires déposés par les helvètes.

Les anti-ondes réclament des preuves d’innocuité. Si de nombreuses études ont prouvé qu’il n’y avait aucun danger, elles n’excluent pas pour autant tout risque. Les ondes sont classées cancérogènes possibles, entre les légumes au vinaigre et le café.

Mais il est vrai que nous n’avons pas d’études, ou très peu, en ce qui concerne les ondes dans la future bande des 3,4 – 3,8 GHz et les premiers résultats attendus devraient arriver en début d’année prochaine. Les associations souhaitent donc attendre afin d’en savoir plus.

Et au delà des ondes, d’autres s’interrogent sur les effets environnementaux de la 5G comme la consommation en énergie ou encore l’utilisation de matières premières rares. La 5G en elle même devrait consommer moins d’énergie que la 4G mais elle permettra des débits beaucoup plus rapides et donc inévitablement une augmentation de la consommation de données au final avec des vidéos par exemple toujours plus lourdes en 4K puis dans le futur en 8K.

Mais pour ce dernier point, les utilisateurs peuvent agir d’eux-mêmes. Pourquoi regarder une vidéo sur son portable en 4K alors qu’elle est tout aussi visible en 720p par exemple ?