5G : L’Arcep dévoile le calendrier final

L’Arcep, le régulateur des télécoms, vient de présenter le calendrier final concernant la 5G. La première phase des enchères commencera finalement quelques semaines après la rentrée et tout devrait être fini en novembre.

Le calendrier final de la 5G est maintenant connu. A l’origine prévues pour le mois d’avril, les enchères débuteront à une date comprise entre le 20 et le 30 septembre. Comme le précise l’Autorité, ce nouveau délai permettra aux quatre opérateurs candidats de préparer l’organisation matérielle des enchères dans leurs équipes.

Ce décalage aura permis au régulateur d’échanger avec les opérateurs afin de prendre en compte de nouveaux impératifs du pays comme avoir des infrastructures performantes, l’accès de tous au numérique, les enjeux environnementaux ainsi que le regard des français sur le réseau mobile.

Pour rappel, les enchères vont permettre aux opérateurs de se départager le spectre 5G restant. Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont déjà pris des engagements qui leur ont permis d’obtenir un premier bloc de 50 MHz pour 350 millions d’euros. Il reste 11 blocs de 10 MHz à distribuer et chaque opérateur ne peut pas posséder plus de 100 MHz.

Cette première phase sera suivie en octobre d’une enchère pour le positionnement des fréquences des lauréats dans la bande 3,4 – 3,8 GHz. Ensuite, en octobre ou en novembre, l’Arcep délivrera les autorisations.

Enfin, le gendarme des télécoms laissera aux opérateurs le choix de la date pour le lancement commercial. De fait, il lève une obligation qui avait été formulée lors du précédent cahier des charges qui était l’ouverture de la 5G dans au moins deux villes par opérateur avant la fin de l’année 2020. Le calendrier initial laissait environ 6 mois aux opérateurs pour déployer, avec le nouveau cas de figure, ils n’auraient qu’au mieux un mois pour cela.

De la 4G en plus de la 5G

Outre la 5G, l’Arcep souhaiterait également que les opérateurs boostent les débits de la 4G dans les zones de plus faible densité. En plus du New Deal mobile, il faut une généralisation de la 4G+, c’est à dire une montée en capacité des réseaux à au moins 240 Mb/s, quatre fois plus qu’habituellement. Celle-ci devrait équiper 75% des sites mobiles des opérateurs d’ici la fin de l’année 2022.