L’ANFR explique l’organisation du spectre électromagnétique

Le spectre électromagnétique peut être très complexe à appréhender, c’est pourquoi l’ANFR, l’Agence nationale des fréquences, a mis en ligne une frise pour expliquer la place des fréquences ainsi que l’utilisation qui en est faite.

Comme le rappelle l’ANFR en préambule, « le spectre électromagnétique regroupe l’ensemble des ondes électromagnétiques en fonction de leur fréquence, longueur d’onde ou énergie ». Puis ce spectre est divisé en plusieurs groupes par rapport aux capacités de la bande concernée.

Il regroupe toutes les ondes, qu’elles soient radio, submillimétrique, dans l’infrarouge, l’ultraviolet, le visible ou encore dans la gamme des rayons X. La lumière fait partie du spectre visible situé entre 400 nm (nanomètres) et 700 nm environ. C’est ce qui nous permet de voir les différentes couleurs, le rouge correspond à des fréquences plus basses, en dessous il s’agit de l’infrarouge, tandis que le bleu correspond à des fréquences plus hautes et au dessus, il s’agit de l’ultraviolet. Cela rejoint également le son que l’on peut seulement entendre dans une plage de fréquences données.

Afin d’aider à comprendre le spectre électromagnétique dans la plage des 3 KHz à 300 GHz, l’ANFR a donc publié une frise en expliquant le rôle des fréquences dans certaines plages. On peut y retrouver la TNT, la radio analogique ou numérique, la téléphonie (2G, 3G, 4G et 5G) ainsi que les transmissions par satellite.

Grâce à cela, nous pouvons nous apercevoir que les futures bandes de la 5G sont déjà utilisées par d’autres services ou alors ils sont assez proches pour avoir un comportement similaire. Ainsi la bande des 700 MHz est déjà utilisée en 4G et est très proche de la TNT. Elle était d’ailleurs occupée par la télévision numérique avant que la 4G ne prenne sa place.

La bande des 3,4 – 3,8 GHz est utilisée depuis quelques années par le Wimax (THD fixe) et est proche de la radiolocalisation RADAR et de l’internet fixe par satellite. Là aussi des services utilisés depuis des années et dont les ondes nous inondent déjà.

Enfin, la bande des 26 GHz est utilisée par le fixe par satellite également mais aussi les satellites météorologiques et est très proche des fréquences des radars de voiture.

> Vous pouvez retrouver la frise directement ici.

L’ANFR a également mis en ligne une BD pour les plus petits intitulée « la fabuleuse histoire des fréquences », que vous pouvez retrouver sur ce lien.