L’Arcep va créer un observatoire concernant les déploiements de la 5G

Alors que le lancement de la 5G est fixé à partir du 18 novembre, les opérateurs déploient leurs réseaux. Afin de rendre compte de l’avancée de ces déploiements, l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) créé un observatoire dédié à ce réseau.

La 5G divise les foules, entre pro-5G et anti-5G, le réseau mobile de nouvelle génération questionne. L’Arcep va mettre en place un observatoire de la 5G pour accompagner le lancement ainsi que pour informer les élus et les citoyens sur les déploiements à travers le territoire.

Dans ce suivi, le gendarme des télécoms publiera les différents points suivants :

• Le nombre de sites 5G par opérateur et par bande de fréquences
• Une cartographie par région des sites 5G mis en service par opérateur
• Le nombre de sites 5G mis en service dans les territoires industriels ou en zone de déploiement prioritaire
• La part des sites 4G qui ont subi une montée en débit pour atteindre au moins 240 Mb/s
• Une cartographie régionale des sites en 4G+ (c’est-à-dire au moins 240 Mb/s)

La mise en ligne de cet observatoire se fera dans la foulée du lancement des premières offres commerciales. Il devrait donc apparaître à partir de la deuxième moitié du mois de novembre. Ensuite, il sera complété à partir de début 2021 afin d’inclure des données inédites sur les déploiements prévisionnels des opérateurs.

Afin de pouvoir enchérir pour acquérir du spectre sur la bande des 3,5 GHz, les opérateurs ont dû signer des obligations. Parmi celles-ci, il est notamment question de la transparence sur les déploiements que ce soit sur cette nouvelle bande en 5G ainsi que sur toutes les autres, pour toutes les technologies.

L’Arcep publiera les emplacements des sites que les opérateurs prévoient de mettre en service dans les trois prochains mois, et les emplacements des sites pour lesquels une demande d’autorisation d’urbanisme a été déposée.

Pour rappel, outre l’obligation de transparence, les opérateurs vont devoir déployer un certain nombres d’antennes dans un temps donné. 3 000 sites devront être mis en service d’ici 2022, 8 000 sites en 2024 et 10 500 sites en 2025 sur la bande des 3,5 GHz.

De plus, un quart des sites des deux derniers jalons précédents devront être déployés dans des zones peu denses ainsi que des territoires industriels. Enfin, les opérateurs devront faire passer au moins 75% de leur sites 4G à un débit minimal de 240 Mb/s sauf si la 5G est présente à un débit supérieur à cette limite. Tous les sites devront bénéficier de ce débit en 2030 et tous devront fournir un service de type 5G.