
L’annonce officielle confirme un accord mettant fin aux litiges opposant la LFP à la plateforme de streaming britannique. Ce dénouement assure notamment le paiement des deux dernières échéances dues pour la saison en cours : un premier versement de 70 millions d’euros, repoussé mais désormais garanti, suivi d’un second du même montant. En contrepartie, DAZN abandonne sa demande d’indemnisation colossale de 573 millions d’euros, qu’elle justifiait par un prétendu manquement contractuel et une tromperie sur les droits acquis.
Vers une collaboration technique autour de la future chaîne Ligue 1
Plus qu’un simple règlement financier, cet accord marque un tournant stratégique : DAZN ne souhaite pas se retirer du paysage audiovisuel français : la plateforme propose désormais de mettre ses ressources techniques et commerciales au service de la future chaîne dédiée à la Ligue 1 que la LFP envisage de lancer. Pour DAZN, cette participation active serait un moyen de rester sur le marché tout en évitant une indemnité de rupture de contrat évaluée à 100 millions d’euros.
La LFP libre de sonder de nouveaux partenaires
Avec cette normalisation des relations, la LFP retrouve une marge de manœuvre essentielle : elle peut désormais explorer librement d’autres options de diffusion. Jusque-là, les clauses contractuelles avec DAZN l’en empêchaient. Plusieurs acteurs, dont Canal+, longtemps en retrait après des années de tensions, pourraient se repositionner dans les négociations.
Les discussions s’intensifieront dans les prochaines semaines, avec un point d’étape prévu fin mai. Pour les clubs comme pour les supporters, l’enjeu est de taille : offrir une visibilité optimale au championnat tout en garantissant une stabilité financière indispensable à son développement.