Les documentaires, les grands oubliés des plateformes
Avec les nouvelles directives qui font entrer les plateformes étrangères dans le financement de la production tricolore, des millions d’euros vont être injectés mais la production documentaire et l’animation n’en bénéficieront quasiment pas.
Dorénavant, les plateformes telles que Netflix, Prime Video ou encore Disney+ doivent financer la production européenne et française. Des accords ont été trouvés avec le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) afin d’indiquer combien paieront les différents services.
Au total, ce sont entre 250 et 300 millions d’euros par an qui sont attendus pour des productions plus locales, en plus de ce que paient déjà CANAL+ et les autres chaînes de télévision.
Mais il semblerait que les documentaires et les films d’animation soient les grands oubliés de ces accords. Alors que les producteurs demandaient à ce que 20% des sommes susmentionnées leur soient réservées, ils auront le droit à bien moins.
Un financement très pauvre
En effet, le CSA leur a accordé seulement 5% selon Le Monde. Ces deux genres toucheront 12 millions d’euros par an sur les 250 millions d’euros minimum attendus.
Le genre documentaire touchera même moins de 3 millions d’euros supplémentaires par an et c’est Disney+, qui a pourtant moins d’abonnés que les deux autres, qui y consacrera la plus grosse part de ses revenus. Mais l’un des piliers de la plateforme est justement le documentaire, via l’univers National Geographic.
Néanmoins, il s’agit des minimums que les plateformes doivent consacrer aux différents genres, et elles sont libres de financer plus.
Du côté de l’animation, le financement passe mal aussi alors que le genre se développe bien et qu’il est responsable d’une bonne partie des exportations françaises à l’étranger.
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