France Télécom : la peine de l’ex-PDG Didier Lombard allégée
Ce vendredi 30 septembre, la cour d’appel de Paris a décidé d’alléger la peine de Didier Lombard, l’ancien PDG de France Télécom, dans le cadre de l’affaire de harcèlement moral. Il est aujourd’hui condamné à un an de prison assorti en totalité du sursis et 15 000 euros d’amende.
Alors qu’en 2019 l’ex-PDG Didier Lombard avait écopé d’un an de prison dont 6 mois avec sursis, et de 15 000 euros d’amende, la cour d’appel de Paris a aujourd’hui décidé d’alléger cette peine, notamment en raison de l’âge de l’ancien patron de l’opérateur.
Ce vendredi 30 septembre, Didier Lombard, âgé aujourd’hui de 80 ans, a donc été condamné pour harcèlement moral institutionnel à un an de prison assorti en totalité du sursis, rapporte Le Monde.
Un an avec sursis et toujours la même amende
En 2019, Didier Lombard avait été condamné à quatre mois de prison ferme, dans une décision prise en première instance. Mais en raison de son âge élevé, la cour d’appel de Paris a décidé de revoir cette peine en accordant le sursis sur la totalité de l’emprisonnement.
« Cette décision infirme la décision prise en première instance. Vous n’effectuerez pas cette peine d’emprisonnement. L’arrêt ne satisfait pas tout le monde, la cour (…) espère que les uns et les autres vous pourrez continuer votre chemin et que vous n’aurez plus affaire à la justice. »
Pascaline Chamboncel-Saligue, Présidente de la cour
Son numéro 2 à l’époque des faits, Louis-Pierre Wenès, est lui aussi condamné en appel à un an de prison assorti du sursis et 15 000 euros d’amende, soit la même peine.
L’été dernier, le ministère public avait requis un an de prison, dont six mois avec sursis, et 15 000 euros d’amende pour Lombard et Wenès, dans le cadre de leur condamnation pour leur « rôle prééminent » dans la réduction des effectifs « jusqu’au-boutiste » durant les années 2007 et 2008 chez France Télécom.
Pour rappel, les deux hommes d’affaires avaient mis en place deux plans de restructuration en 2006 prévoyant le départ de 22 000 employés. Une « dégradation des conditions de travail » s’est observée très rapidement dans l’entreprise, devenue Orange en 2013, menant à plusieurs suicides. L’affaire a éclaté en 2009 suite au suicide de Michel Deparis, technicien, qui accusait la société dans une lettre.
L’allègement de la peine des deux anciens dirigeants arrive plus de douze ans après le tragique épisode de France Télécom.
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