
Suite à un contrôle interne, SFR avait détecté des anomalies sur plusieurs dossiers clients. Après avoir enquêté, l’opérateur s’était aperçu qu’un stratagème avait été mis en place afin de détourner des téléphones portables.
400 appareils détournés
Un cadre de l’entreprise établissait de faux contrats professionnels qu’il annulait aussitôt, prétextant des erreurs selon un article d’IMAZ Press repéré par Univers Freebox. Les téléphones liés aux contrats étaient néanmoins livrés et récupérés par ce cadre de l’opérateur avant d’être revendus à des prix cassés. Le stratagème semblait si bien fonctionner qu’il ne l’a pas fait seulement quelques fois mais plus de 400 fois au total.
Au tribunal, le mis en cause n’a pas nié les faits et a même expliqué que ce n’était pas pour s’enrichir mais pour « de l’argent facile » afin de combler son addiction aux jeux en ligne et également pour ses dépenses courantes. Tout a été dilapidé.
L’homme qui a 59 ans aujourd’hui n’était pas seul, il a été par quatre complices dont sa compagne qui ont reconnu avoir acheté ou revendu les téléphones neufs. L’un d’eux a ainsi admis avoir acheté une centaine d’appareils, un autre une quarantaine pour 15 000 euros et le troisième cinq à six appareils par semaine. Les téléphones leurs étaient vendus 900 euros pour une valeur neuve de 1 250 euros, ce qui représenterait un gain minimum de plus de 360 000 euros tout de même.
Le tribunal a condamné l’ancien cadre a 360 jours-amende de 100 euros, soit 36 000 euros avec un an de prison en cas de non-paiement. Les complices ont pris de 5 à 10 000 euros d’amende et de 4 à 6 mois de prison avec sursis.
SFR ne s’était pas constitué partie civile dans l’affaire mais a indiqué à IMAZ Press que la somme sera à rembourser.
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