La 5G française pourrait se voir tronquée d’une partie de son spectre
Les opérateurs français devraient enchérir sur les fréquences 5G après cet été au mieux mais déjà se pose la question du spectre sur la bande des 3,4-3,8 GHz encore encombrée notamment par le Wimax.
La bande des 3,4-3,8 GHz est harmonisée au niveau européen et est la bande phare.
400 MHz de fréquences pour les quatre opérateurs français, soit 100 MHz chacun dans le meilleur des cas soit un peu plus que nécessaire pour proposer une bonne 5G (80 MHz)
Mais en France, l’ARCEP, le régulateur des télécoms, fait face à un problème de taille. En effet, cette bande est déjà occupée par différents services dans l’hexagone, ce qui va fortement la réduire pour la future 5G.
Selon Les Echos, le Wimax qui appartient à deux acteurs, SFR en Île-de-France et en Provence-Alpes-Côte d’Azur et Bolloré Télécom sur tout le territoire, en mange déjà une partie. Bien que le Wimax n’ait jamais rencontré son public, des bandes de 30 MHz lui sont toujours réservé jusqu’en 2026 et il est impossible pour l’ARCEP de les révoquer, même si personne ne l’utilise.
Une situation qui pourrait faire les affaires de Bolloré qui avait dépensé 200 millions d’euros dans ce réseau, il pourrait donc s’en servir lui même pour la 5G ou louer ces fréquences à un opérateur jusqu’en 2026, de quoi combler ses pertes dans ce secteur.
La bande est également occupée par le THD Radio sur 50 MHz et 10 MHz sont gardés de côté pour éviter les interférences avec d’autres technologies. De 400 MHz au départ, on se retrouve donc à 340 MHz utilisables pour la 5G et seulement 280 MHz dès 2020 soit une perte de 30% du spectre.
Le gendarme des télécoms assure « qu’il n’y a pas de difficultés » mais aucune solution n’a encore été trouvée pour l’heure.
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