Orange écarte la possibilité d’un marché français à trois opérateurs
Orange ne lancera pas de consolidation en France mais ne l’exclut pas pour l’Europe. L’opérateur ne lancera pas de projet d’ampleur mais restera attentif à toutes les possibilités sur ses différents marchés.
Premier exercice pour Christel Heydemann, la nouvelle directrice générale d’Orange, qui a pris la parole en marge de la présentation des résultats pour le premier trimestre 2022. Si le chiffre d’affaires croît légèrement, c’est surtout grâce au marché Afrique Moyen-Orient qui tire vers le haut tandis que le marché France se replie un peu et celui en Espagne s’écroule.
Pas de consolidation en France
Moins d’un mois après son arrivée à son poste, les défis commencent déjà à apparaître pour la nouvelle patronne de l’opérateur historique. Mais déjà, elle écarte les possibilités d’une grande fusion-acquisition en Europe et d’une consolidation du marché français.
Sur ce dernier point, elle a d’ailleurs été claire selon Les Echos : « la consolidation n’est pas indispensable au marché français. S’il y a des opportunités, nous regarderons, mais cela ne peut pas être le cœur de la stratégie d’Orange » a t-elle révélé.
S’il doit y avoir une consolidation dans l’Hexagone, Orange n’en sera pas à l’initiative, mais cela n’empêchera pas l’opérateur de se pencher sur les dossiers, s’il y en a. Il faut dire que le marché français est beaucoup plus stable aujourd’hui qu’il y a 4 ou 5 ans, même s’il n’est pas encore idéal et l’arrivée à plus grande échelle de la 5G et de la fibre va encore améliorer les revenus des opérateurs grâce à des factures moyennes plus élevées.
Consolider les marchés européens où Orange est déjà présent
Concernant un gros mouvement en Europe, elle pense que l’avenir d’Orange « ne passe pas que par une grande stratégie de consolidation paneuropéenne ». Un rachat d’ampleur est donc à exclure également mais Orange continuera tout de même à se renforcer sur les marchés où il est présent comme en Roumanie récemment ou bientôt en Espagne avec la co-entreprise avec Masmovil.
Cela sera d’ailleurs certainement le premier chantier d’ampleur pour Christel Heydemann. La situation en Espagne est très problématique depuis plusieurs trimestres avec l’arrivée de la concurrence qui a fait baisser les prix. Orange a perdu énormément sur ce marché comme l’ont montré les derniers résultats trimestriels. Il faut donc redresser la barre au plus vite et cette co-entreprise devrait permettre de réaliser des économies d’échelle et de faire remonter les prix des forfaits.
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