Les financiers attirés par les infrastructures télécoms
Les investissements se font de plus en plus importants dans les réseaux, que ce soit la fibre ou le mobile, surtout avec la 5G d’ici la fin de l’année. Les opérateurs ont donc besoin de cash et cèdent leurs actifs, ce qui attire les investisseurs en quête de rentabilité.
Les ventes se succèdent dans le secteur des télécoms, Altice, maison mère de SFR, a créé plusieurs filiales liées à la fibre ou aux pylônes et en a revendu pratiquement la moitié à chaque fois pour plusieurs milliards d’euros.
TDF est à vendre, Cellnex serait prêt à le racheter pour plusieurs milliards d’euros, tout comme Axione, ce qui devrait rapporter une juteuse plus-value au fonds d’investissement à sa tête. Récemment Free a signalé étudier la cession de ses quelques 5 700 pylônes. Dans d’autres pays, la situation est la même, pour se désendetter, investir voire les deux à la fois, les opérateurs cèdent toute ou partie de leurs réseaux, parfois valorisés bien plus que l’opérateur lui même.
Selon le Figaro, le prix de vente des infrastructures est élevé : de 10 à 13 fois l’EBITDA, l’excédent brut d’exploitation. Les opérateurs troquent donc un chèque contre un loyer et les investisseurs obtiennent un rendement compris entre 5 et 10% selon Vincent Levita, PDG d’Infravia interrogé par Le Figaro.
Les réseaux qui se mettent en place actuellement fonctionneront en effet pendant de nombreuses décennies, laissant espérer des revenus récurrents réguliers. A titre de comparaison, le gros du cuivre a été tiré il y a quarante-cinquante ans.
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