Le gouvernement italien a récemment suggéré qu’il souhaitait utiliser Starlink afin de fournir des communications cryptées pour les responsables italiens dans des zones à risque.
Des solutions européens déjà lancées ou à l’étude
Devant la volée de bois vert que cela a provoqué notamment en raison de la perte de souveraineté, le gouvernement a décidé de revenir sur ses déclarations. Dorénavant, il envisage de lancer son propre système de satellite en orbite basse.
Selon Reuters, l’Italie souhaite se lancer de manière indépendante et avec le soutien des principaux acteurs nationaux, ce qui pourrait inclure la participation des société franco-italiennes Thales Alenia Space ou Telespazio – qui appartiennent les deux aux mêmes groupes – mais rien n’a été confirmé à ce niveau pour le moment.
Rome estime que le lancement de sa propre solution de satellites en orbite basse offrirait une alternative compétitive aux infrastructures concurrentes, dont celle d’Elon Musk. Toutefois, ce lancement se ferait en plus de OneWeb de l’européen Eutelsat et également de la constellation IRIS2 voulue par l’Union européenne. Le choix italien parait donc surprenant.
Une étude de faisabilité a été demandée à l’agence spatiale nationale afin de voir ce qu’il est possible de faire. A voir si l’Italie voudra partager à ses partenaires européens l’accès à sa mini constellation si elle se lance sur ce créneau.
