
Après avoir autorisé des stations au sol pour Amazon Kuiper, l’Autorité de régulation des télécommunications (Arcep) a donné son aval pour que le géant du commerce en ligne puisse utiliser plusieurs bandes de fréquences pour son service d’internet par satellite.
Trois offres pour le lancement
Amazon pourra donc proposer des abonnements à son service Kuiper et il devrait le faire dès cette année selon Les Echos, plus probablement d’ici la fin de l’année. Et Amazon va sortir trois offres dont les prix restent pour le moment inconnus.
La première offre est un abonnement à bas prix avec un débit de 100 Mb/s et un terminal ultra-compact, la deuxième offre est plus classique avec un débit de 400 Mb/s et une antenne plus large enfin la troisième offre est réservée aux entreprises avec un débit de 1 Gb/s.
L’entreprise de Jeff Bezos n’a encore rien lancé ailleurs, il n’est donc pas possible de voir ce qui se fait ailleurs pour essayer de deviner les futurs prix français mais elle rappelle qu’elle s’engage depuis longtemps à proposer des prix bas, tout en possédant une grande expérience dans la conception d’appareils à prix abordables comme les Echo ou la Fire TV Stick.
L’autorisation de l’Arcep court pour une durée de 10 ans et Amazon s’engage à ne pas perturber les systèmes déjà en place et dans le cas où le géant brouille un concurrent, il devra cesser immédiatement ses services.
Des concurrents remontés
Amazon prévoit au total un peu plus de 3 200 satellites en orbite basse à terme. Pour l’instant, la société en est encore loin puisqu’elle n’a envoyé qu’une cinquantaine de ses satellites à une altitude de 600 Km, soit un peu plus haut que ceux de son concurrent Starlink.
Mais Kuiper fait surtout des mécontents, à l’image de Viasat et de Eutelsat qui propose lui aussi sa propre constellation de satellites en orbite basse. Les deux concurrents estiment que les seuils d’émission pourraient être dépassés et qu’aucune preuve n’est fournie concernant le respect des seuils techniques imposés, les faisant craindre que cela puisse affecter les services existants.
La firme de Seattle calme le jeu en promettant de respecter les obligations de l’Union internationale des télécommunications et en engageant une coordination avec les autres opérateurs, tout en promettant qu’il respectera les seuils d’émission.
De plus, Amazon met en avant son respect de l’espace en signant la charte Zéro débris, de quoi montrer son côté