
Plusieurs incendies ont touché des installations de télécommunications dans la Drôme ces dernières semaines. Un homme a été appréhendé et condamné à trois ans, dont un ferme.
Depuis le début de l’année, au moins trois incendies criminels ont détruits des équipements de télécommunications dans la Drôme. Mi-février, un premier incendie détruisait une antenne relais ainsi qu’un NRA (nœud de raccordement d’abonnés).
Il a été suivi avec la destruction d’un second NRA puis d’une chambre enterrée, retardant ainsi le déploiement de la fibre du réseau d’initiative publique Ardèche-Drôme Numérique.
Suite à l’enquête, un homme de 52 ans a été appréhendé. Après 48 heures de garde à vue, il a été jugé en comparution immédiate pour « dégradations par incendies » selon le Dauphiné Libéré.
Il a été condamné à trois ans d’emprisonnement dont deux avec sursis. La peine se fera sous la forme d’une surveillance via bracelet électronique.
Le cinquantenaire, habitant à quelques centaines de mètres des lieux incendiés, serait un « opposant farouche » aux « antennes, relais hertziens, émissions d’ondes hertziennes » selon l’AFP. Il se dit lui même « anti-5G mais pas contre la fibre optique au contraire ».
Bien qu’il nie les faits, son ADN a été retrouvée sur un morceau de bois sur l’un des lieux. Bois ayant joué le rôle d’accélérateur dans l’incendie selon la procureure. De plus, il aurait parlé de son méfait à une connaissance, récente, réfractaire à la 5G également et qu’il aurait tenté de recruter pour d’autres attaques.
Les dégâts occasionnés avoisineraient les 440 000 euros selon les estimations d’Orange. La procureure a ajouté que l’homme « n’est pas dans le besoin » et qu’il « a du patrimoine », ce qui pourrait permettre d’indemniser en partie au moins les victimes.