Orange lancera commercialement la 5G quand un nombre suffisant de terminaux sera disponible

A l’occasion du Global MBB Forum 2018 qui se déroule en ce moment à Londres, Arnaud Vamparys, vice-président du réseau chez Orange est monté sur scène pour évoquer la vision d’Orange sur la 5G.

Pour Arnaud Vamparys, dont les propos sont rapportés par le site Mobile World Live (en anglais), les industriels devraient travailler autour de 3 points en ce qui concerne la 5G. Tout d’abord, il souhaite que la 5G devienne une solution « low-cost », la 4G ayant commencé à le devenir mais pas suffisamment, « un sujet très important » pour l’opérateur. En effet, Orange n’est pas seulement présent sur le vieux continent, il l’est encore plus en Afrique où il possède 117 millions de clients. Le continent africain est d’ailleurs le prochain relais de croissance d’Orange.

Le deuxième point sur lequel il est primordial de travailler selon lui est la réduction de la consommation d’énergie, actuellement cela représente environ un quart des dépenses d’exploitation.

Le troisième point est quant-à lui un peu plus technique, il faudrait que l’industrie et les opérateurs puissent travailler de concert afin de simplifier la complexité de ce réseau future génération afin de pouvoir réagir rapidement et lancer la 5G en mode standalone dès l’an prochain, c’est à dire une 5G utilisant un cœur de réseau 5G.

L’opérateur historique a participé à de nombreux tests sur la 5G et ce dans plusieurs villes de France, le dernier en date a été le passage d’un appel via la 5G avec un smartphone en laboratoire et qui devrait prochainement avoir lieu en conditions réelles. Mais malgré tous ces tests, pour Arnaud Vamparys, Orange ne lancera commercialement la 5G que quand un nombre suffisant de terminaux sera disponible.

Il ajoute que la 5G arrive à un mauvais moment pour le marché européen qui tend vers une convergence des marchés fixes et mobiles, les prix diminuent toujours et avec plus de 100 opérateurs en Europe, il serait temps que le marché se consolide.

C’est d’ailleurs le vœux du PDG du groupe, Stéphane Richard, qui appelle régulièrement à une consolidation du marché hexagonal mais aussi du marché européen parfois.