
Le propriétaire de SFR envisagerait de s’en séparer. Si une telle possibilité se présentait, ses trois concurrents nationaux seraient intéressés mais pas forcément pour une acquisition totale.
Peu de marges de manœuvre pour Orange
Christel Heydemann, Directrice générale d’Orange, l’a affirmé ce mercredi lors de l’assemblée générale annuelle du groupe. « Comme on est numéro un sur le marché français, ce n’est pas nous qui pouvons être à la manœuvre » a t-elle répondu suite à une question qui portait sur ce sujet d’après l’AFP.
Orange a des parts dominantes dans tous les secteurs, que ce soit dans le grand public ou sur le segment professionnel. Orange est en première position, parfois devant ses concurrents et avec SFR qui est numéro 2 dans certains secteurs comme le pro, l’opérateur historique se retrouverait en position ultra dominante, ce qui empêcherait de passer la case de l’Autorité de la concurrence.
Mais au lieu d’initier le mouvement, Orange pourrait simplement être un suiveur. Si Free ou Bouygues Telecom, ou les deux à la fois, Orange pourrait se positionner comme le laisse entendre Christel Heydemann.
Cependant, Orange ne pourra pas se placer pour une grande partie des actifs de l’entreprise. Les fréquences pourraient certainement être mise en vente et seraient très intéressantes pour Orange puisque cela lui permettrait de booster les débits mais là encore, l’opérateur pourrait se heurter à un refus de la part du régulateur s’il possède trop de fréquences.