Selon le directeur financier d’Orange, une consolidation est inévitable dans les télécoms

Les maisons-mères de SFR et Free se sont retirées de la bourse cette année, ce qui pourrait faciliter un projet de fusion entre ces deux acteurs selon le directeur financier d’Orange, Ramon Fernandez.

La consolidation du secteur des télécoms a été un sujet très présent en 2018 puis il s’est peu à peu dissipé tout en restant dans les esprits tout de même. Plusieurs personnes dont Stéphane Richard, PDG d’Orange, pensent que le marché des télécommunications français pourrait passer de 4 à 3 acteurs via le rachat de l’une des entreprises par son rival.

La consolidation des télécoms à nouveau sur le devant de la scène

Depuis maintenant près d’une décennie et le lancement de Free Mobile, le marché des télécommunications est de plus en plus soumis à une concurrence sévère. Mais celle-ci permet aux français de bénéficier des forfaits parmi les moins chers d’Europe.

Face à ce marché très volatil, plusieurs tentatives de consolidation ont eu lieu. Orange a tenté de se rapprocher de Bouygues Telecom, Free et SFR se seraient rencontrés également mais toutes ces tentatives ont échoué.

Pourtant, avec les sorties récentes d’Altice (SFR) et d’Iliad (Free) de la bourse, la consolidation est revenue sur le devant de la scène. Lors d’une conférence TMT de la banque américaine Morgan Stanley, Ramon Fernandez a laissé entendre que le projet pourrait être à nouveau d’actualité, de son point de vue.

« Pour les entreprises qui ne sont plus cotées en Bourse, il est probablement plus facile de réfléchir (…) à des options stratégiques, peut-être à une consolidation sur le marché français » a indiqué le directeur financier selon Reuters, avant d’ajouter « je ne dis pas que nous sommes sur le point de voir quelque chose se produire en France. Mais le moment venu, et inévitablement il viendra, ce sera plus facile pour ces acteurs de s’engager dans des discussions ».

Toutefois, un mouvement de consolidation a déjà eu lieu, pas entre deux opérateurs nationaux, mais ces derniers ont racheté des opérateurs virtuels, consolidant ainsi leur place sur le marché. Bouygues Telecom a racheté Euro Information Telecom tandis que SFR a mis la main sur Prixtel, Coriolis Télécom mais aussi Réglo Mobile.