Les opérateurs français cherchent à conquérir l’Europe
La consolidation n’a toujours pas lieu en France mais les opérateurs ne restent pas sur leur faim et déferlent sur l’Europe avec des rachats ou des projets.
Si les opérateurs se sont lancés dans une guerre des prix depuis l’arrivée de Free en 2012, leur terrain de jeu semble avoir changé depuis quelque temps. Les opérateurs français, sauf Bouygues Telecom, se sont lancés à l’assaut de l’Europe selon La Tribune.
A l’assaut de l’Europe
Et parfois, les opérateurs s’affrontent à nouveau au sein d’un autre pays, à l’image de la Pologne où Iliad (Free) a fait l’acquisition de Play en septembre 2020 puis d’UPC quelques mois plus tard alors qu’Orange est déjà présent dans le pays depuis plusieurs années.
Mais les opérateurs ne cherchent pas forcément à s’affronter dans un nouveau pays. Ils rachètent tout ou la partie d’un autre opérateur dans d’autres marchés ou se lancent à l’instar d’Iliad en Italie en 2018, via le rachat de l’opérateur roumain TKR par Orange ou la prise de 18% de participation dans l’opérateur britannique BT par Patrick Drahi.
Ces rachats ou lancements permettent aux opérateurs français d’appliquer à nouveau ce qui a été fait en France. Patrick Drahi entend ainsi profiter du déploiement massif de la fibre optique en Angleterre dans les prochaines années, ce qui pourrait lui permettre de dégager du cash ou même de faire en sorte que sa société soit à l’œuvre pour tirer la fibre même si le groupe Bouygues est déjà sur ce créneau via l’une de ses filiales.
Ce n’est pas tout néanmoins, car les opérateurs français ont les dents bien aiguisées. Il s’agit maintenant de lancer une consolidation dans les différents marchés : Iliad a tenté il y a peu en Italie avant de se voir refuser son offre et Orange tenterait de faire la même chose en Espagne.
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