Royaume-Uni : le législateur veut différencier la vraie fibre de la fausse fibre

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fibre-optiqueAu Royaume-Uni, le législateur commence à se pencher sur un problème qui a touché la France il y a quelques années, la dénomination des offres fibre quand les derniers mètres sont sur une autre technologie.

Fausse fibre, vraie fibre… un débat avait été lancé il y a quelques années en France afin de différencier la fibre à terminaison coaxiale (FTTLA)n vendue notamment par SFR, de la fibre de bout en bout (FTTH). Et aujourd’hui, ce débat est lancé au Royaume-Uni.

Plus de clarté pour différencier les différentes technologies

Outre-Manche, les opérateurs pourraient à l’avenir utiliser les termes de fibre et de tout fibre sur leur site web et dans leurs contrats uniquement, si le client est desservi par un réseau en fibre optique de bout en bout (FTTH), d’après une consultation de l’Ofcom, le régulateur britannique. De plus, les clients auront le droit à une brève description de la technologie qui est utilisée chez eux, de quoi mieux informer les britanniques.

Comme en France à l’époque, le déploiement rapide de la fibre optique fait que plusieurs technologies cohabitent et vont cohabiter encore quelques années. De quoi apporter de la confusion aux consommateurs, surtout lorsque deux réseaux sont assez proches et qu’ils adoptent le même nom.

Le terme fibre est utilisé de manière assez incohérente, mélangeant plusieurs technologies comme le FTTH à la fibre à terminaison cuivre (FTTDP), où les derniers mètres continuent d’être sur le réseau cuivre. Cela a pour effet d’embrouiller les consommateurs qui ne savent pas qu’elle est la technologie qui est utilisée chez eux.

Ce que tend à prouver l’étude du régulateur. Seuls 46% des utilisateurs pensant avoir du FTTH chez eux ont réellement du FTTH dans les zones où la technologie est disponible. De plus, près de 27% des abonnés à internet manquent de confiance concernant la compréhension des terminologies utilisées par les opérateurs.

Le gendarme des télécoms britannique souhaite que les utilisateurs soient mieux informés à l’avenir afin de mieux choisir leur abonnement à internet et qu’ils puissent bénéficier du FTTH, dès lors qu’il est disponible chez eux.

La consultation publique est ouverte jusqu’au 3 mai prochain et elle pourrait à l’arrivée contraindre les opérateurs à faire plus de clarté dans ce qu’ils proposent aux clients.

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