A l’issue d’un vote, la Commission fédérale des communications (FCC) a mis un terme ce 14 Décembre à l’obligation de neutralité à laquelle étaient soumis les fournisseurs d’accès à internet aux Etats-Unis.
En France, le PDG d’Orange s’est exprimé cette semaine contre la neutralité du net, qui impose aux opérateurs de traiter tous les contenus mis en ligne de la même manière.
Stéphane Richard pense que l’abrogation du principe de neutralité du net est « une obligation », affirmant que « certains usages, comme l’internet des objets, la voiture autonome ou toute une série de technologies à distance, vont nécessiter des internets particuliers en termes de latence, de vitesse. »
« Donc il faudra qu’on soit capable de proposer à l’industrie, aux services, des internets avec des fonctionnalités et des puissances différentes ».
Les souhaits du PDG de l’opérateur historique ont été exaucés de l’autre coté de l’Atlantique hier, seulement deux après une décision de la FCC qui considérait le réseau internet comme un bien public, soumis à la neutralité. Entre temps, Donald Trump a été élu à la Maison blanche et a nommé à la tête de la Commission fédérale des communications un ancien conseiller juridique de l’opérateur Verizon, Ajit Pai.
Dorénavant, les opérateurs vont pouvoir prioriser certains services par rapport à d’autres, en leur donnant des vitesses de connexion plus élevées.
Vidéo : Neutralité du net : Internet va-t-il coûter plus cher ?
A lire : Le dossier à propos de la Neutralité du net sur Meta Media qui s’est entretenu avec Sébastien Soriano, le président de l’Arcep.
C’est sûr que l’iot ou les véhicules connectés n’auront pas les mêmes besoins… Mais de là à revenir sur la neutralité du net Stéphane Richard abuse un peu. C’est le début de la surfacturation de certains contenus comme les vidéos très gourmands en bande passante. Enfin le pdg d’orange oublie un peu que sur les offres professionnemles, il priorise déjà la data 3g/4g en cas d’affluence sur le réseau (un débat avait eu lieu quand orange en avait fait la pub) : elle est où la neutralité du net là pour Stéphane Richard ?