Beaucoup d’acteurs se penchent déjà sur la 6G. En Europe, il y a maintenant 9 projets en cours sur la future technologie de télécommunications.
Alors que la 5G devient de plus en plus commune dans l’Hexagone et chez nos voisins européens, nombreux sont les acteurs qui planchent déjà sur la 6G. Et le but de l’Europe concernant la 6G est très clair : « ne pas se laisser devancer par la Chine ». Notre continent montre sa ferme intention de s’imposer sur la future norme de télécommunications en lançant différents projets.
Et la concurrence est déjà rude à quelques années de l’arrivée de la future technologie. LG a été l’un des premiers à évoquer ses ambitions sur la 6G, suivi de Huawei la même année, et plus récemment Samsung qui a publié un livre blanc à ce sujet.
9 projets sur la 6G en Europe
Mais quelle est la situation de la 6G dans nos contrées ? L’un des premiers projets européens consacrés à la 6G a émergé fin 2020 par une initiative de Nokia et Ericsson appelée « Hexa-X ».
Et à ce jour, la 5G Infrastructure Public Private Partnership (ou 5G PPP) recense pas moins de 9 projets sur notre continent, dont le dernier baptisé « Rise-6G » et lancé par le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives). La France est d’ailleurs impliquée dans six de ces neuf projets, comme le rapporte NextInpact. Orange est une des parties prenantes sur Hexa-X, Marsal, Rise-6G et Dedicat-6G.
« Pour l’Europe, il s’agit de rester dans la course et de ne pas se laisser devancer par la Chine dans le développement de ce nouveau standard » — CEA.
Que promet la 6G ?
La 6G promet une très forte augmentation des débits ainsi qu’une meilleure latence. Il serait question de débits 1000 fois plus importants qu’en 5G et d’une latence divisée par 10.
Grâce à ces très hautes fréquences exploitées, de nouvelles applications pourraient voir le jour grâce à la 6G, dont les hologrammes par exemple. Mais il faudra se montrer patient car la 6G ne devrait arriver que d’ici 2030 au grand public.
