Premier smartphone : la Fédération française des télécoms donne quelques conseils après Noël
Si la rentrée est souvent l’occasion d’équiper son ado, Noël l’est tout autant. Mais suite à l’achat d’un premier smartphone, la Fédération française des télécoms rappelle quelques règles utiles pour une bonne navigation sur internet.
Noël est l’occasion d’équiper ou de rééquiper son ado avec un smartphone. Il s’agit parfois de son premier téléphone et peut-être de son premier accès à internet personnel, avec une possibilité de surveillance moindre.
Cela peut lui permettre de garder le contact avec ses amis, la famille ou tout simplement d’aller sur internet pour suivre sa passion ou s’en découvrir de nouvelles. Mais derrière ces multiples possibilités qui sont les bienvenues, il peut exister de nombreuses menaces, pas forcément faciles à gérer tout seul. C’est pourquoi la Fédération française des télécoms a rappelé quelques bons usages.
Définir un temps d’écran
Le premier conseil de la FFT est de définir un temps d’écran, c’est à dire le temps maximum durant lequel l’ado pourra utiliser son smartphone ou sa tablette. Cela peut notamment éviter de développer une accoutumance à certaines applications très chronophages à l’instar de TikTok, Instagram ou Facebook. D’autant plus qu’elles peuvent être néfastes sur le rapport de l’image au corps qu’elles renvoient aux adolescents.
Outre la bonne vieille limite manuelle, il est également possible de paramétrer des limites directement sur les téléphones, que ce soit sur iOS ou sur Android. Vous pouvez définir une limite de temps pour une ou plusieurs applications sur le téléphone afin de bloquer ces usages mais laisser la possibilité d’envoyer des SMS ou d’appeler par exemple.
Il existe d’autres solutions comme la pochette connectée Pozzz qui récompense les temps sans écran.
🧑🎄 Votre ado a reçu son premier smartphone ou sa première tablette à #Noël🎄 ?
Adoptez avec lui les bons réflexes !
👉 Fixez avec lui son temps d'écran ⌚️📲 pic.twitter.com/P790km81i3— Fédération Française des Télécoms (@FFTelecoms) December 26, 2022
Avertir les parents en cas de doute
Le deuxième conseil est de dire aux ados d’avertir les parents, ou tout adulte responsable, en cas de doutes sur des contenus. Il n’est pas rare de recevoir des publicités frauduleuses, de tomber sur des profils trompeurs ou sur des applications douteuses. L’enfant ne sait pas forcément comment réagir dans de tels cas ou ne se doute pas forcément de certains dangers, même des adultes se font piéger.
Il convient alors que l’ado vienne demander conseil à ses parents à ce propos, notamment pour éviter de dévoiler ses données personnelles ou de tomber dans des pièges largement pires.
🧑🎄 Le 🎅 a offert à votre ado son premier smartphone ou sa première tablette à #Noël🎄 ?
Adoptez avec lui les bons réflexes !
👉 Conseillez-lui de venir vous parler en cas de doute sur un contenu, un message, un logiciel auquel il serait confronté sur #Internet 👨👩👧👨👨👦👩👩👦👩👧👦👨👧👦 pic.twitter.com/hcqI19UdOi— Fédération Française des Télécoms (@FFTelecoms) December 27, 2022
Ne pas faire confiance aux inconnus
Ce troisième conseil rejoint le deuxième. Il faut se méfier de tout, et même des inconnus sur le net. Il leur est déconseillé de parler à des inconnus dans la vraie vie, mais cela n’est pas toujours expliqué en ce qui concerne internet.
Il existe plusieurs risques dont celui que l’on appelle la sextorsion, qui consiste à demander des photos nues puis de faire chanter l’adolescent pour ne pas qu’elles soient diffusées en ligne, ce qui a conduit à plusieurs suicides déjà.
🧑🎄 Votre ado a reçu son premier smartphone ou sa première tablette à #Noël🎄 ?
Adoptez avec lui les bons réflexes !
👉 Conseillez lui d'être aussi vigilant sur #Internet que dans la vraie vie : ne pas faire confiance à un inconnu ! ⚠️ pic.twitter.com/6tDuct8A3y— Fédération Française des Télécoms (@FFTelecoms) December 28, 2022
Le 3018
Outre ces conseils, il est également utile de rappeler l’existence du numéro de téléphone 3018 et de ses applications associées (Play Store Android, App Store iOS). Ce numéro contre les violences numériques permet d’avoir accès à une écoute en ligne pour des conseils, mais également pour faire supprimer des contenus en ligne en seulement quelques heures.
Il aide à gérer les usages numériques ainsi que toutes les violences que l’on peut retrouver en ligne comme le cyberharcèlement, le revenge porn, le chantage à la webcam…
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