Fusion Orange et MasMovil : l’Europe prendra sa décision d’ici le 20 mars

L’Autorité de la Concurrence décidera d’ici le 20 mars prochain si elle approuve ou non le regroupement des activités d’Orange et de MasMovil. La transaction avait été négociée l’été dernier et connaîtra son dénouement d’ici un mois.

Après plusieurs mois de négociations, Orange et MasMovil ont signé un accord en juillet dernier pour regrouper leurs activités et former une co-entreprise gérée à parts égales par les deux sociétés.

Mais ce rapprochement doit encore être approuvé par les autorités de régulation européennes, notamment l’Autorité de la concurrence. Et Reuters nous apprend aujourd’hui que les régulateurs rendront leur décision d’ici le 20 mars prochain.

Une fusion qui devrait être approuvée

L’agence de presse avance que l’Autorité peut décider de valider l’accord avec ou sans recours après la fin de son examen préliminaire. Mais elle peut aussi décider d’ouvrir une enquête de quatre mois si des inquiétudes surviennent.

Pour rappel, Orange et MasMovil se sont mis d’accord pour regrouper leurs activités et former une co-entreprise afin de pouvoir former un « acteur durable doté de la capacité financière et de l’envergure nécessaire pour continuer d’investir et de contribuer au développement de la concurrence par les infrastructures en Espagne ». L’objectif est donc d’accélérer les investissements dans la fibre optique et la 5G pour apporter ces technologies plus rapidement aux espagnols.

La transaction est basée sur une valeur d’entreprise de 18,6 milliards d’euros, dont 7,8 milliards d’euros pour Orange Espagne et 10,9 milliards d’euros pour MasMovil. Mais le rapprochement devrait se faire sans problème, l’autorisation des régulateurs européens ne serait qu’une simple formalité pour Jean-François Fallacher, le futur directeur général d’Orange France.

Avec ce rapprochement, le deuxième et le quatrième opérateur du pays ne feraient plus qu’un, ce qui ne devrait pas trop impacter le marché des télécoms espagnol. D’autant plus que l’Europe a récemment relancé le débat autour d’un marché des télécoms unique qui vise à avoir moins d’opérateurs pour que chacun ait plus de poids sur le marché continental et mondial.