StopCovid : La première publication ressemble à une coquille vide

Pour l’application StopCovid, le Gouvernement a décidé de rendre le code source disponible afin qu’il soit analysé. Le premier dépôt a eu lieu mais celui-ci est plutôt vide.

Si l’on sait déjà que l’application ne sera pas totalement open source, pour l’instant, ce qui a été déposé sur le GitLab de l’Inria, l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique, est un peu vide si l’on en juge les premiers dossiers mis en ligne.

Si transparence et contribution sont deux mots clés choisis pour le projet StopCovid, une partie du code ne sera pas dévoilée comme l’avait signalé l’Inria directement. En effet, l’Institut qui gère l’équipe composée de plusieurs membres de différents entreprises a dit que les parties correspondants à des test ou des « parties critiques pour l’infrastructure » ne seraient pas mises en ligne.

Seulement une partie du code sera mis en ligne

Une partie du code seulement sera donc mise en ligne d’après l’Inria. Une première qui n’attend pas de contribution extérieure mais qui pourra faire l’objet de propositions et une seconde partie avec des appels à contributions cette fois-ci.

Tout ceci sera mis en ligne sur le GitLab de l’institut afin que tout un chacun puisse y accéder mais le contenu déjà présent est un peu chiche selon Pierre Beyssac, fondateur de Gandi.net, d’un cloud européen et membre du Parti Pirate.

Je refais (merci @Kwame42). Le dépôt Git de l'application #stopcovid (ici https://t.co/OZakmibLLc ). 4 README, 3 schémas PNG en grande partie bullshit (remplissage), 1 PDF reprenant les points ANSSI. 3 dépôts (séparés !) dont 2 de code, quasi vides (templates autogénérés ?).

— Pierre Beyssac 🏴‍☠️🇫🇷🇪🇺🇺🇦 (@pbeyssac) May 13, 2020

Depuis hier, de nouveaux dossiers sont apparus mais encore assez vides, ils concernent le protocole ROBERT et sont nommés API et serveur. Là encore, il n’y a que peu de traces dedans.

A noter que deux dossiers ont été créés un concernant iOS et un autre concernant Android. La mise en ligne n’a démarré que le 12 mai donc le dépôt devrait grossir petit à petit mais l’Inria prévoit également plusieurs tests dans la nature et une première présentation aux députés dans la semaine du 25 mai avant une sortie définitive début juin.