Après six ans à l’Arcep, le mandat de Sébastien Soriano a pris fin. La présidence de l’Autorité de régulation des télécoms est maintenant vacante et la députée Laure de La Raudière est en bonne position pour prendre la place.
Sébastien Soriano n’est plus le président de l’Arcep depuis ce 3 janvier, son mandat non renouvelable étant arrivé à son terme. Alors que l’ancien président est devenu directeur général de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN), son poste à l’Arcep est vacant jusqu’à la fin du mois.
Pour prendre la tête du gendarme des télécoms, quatre noms étaient proposés : Antoine Darodes, Delphine Geny-Stéphann, Adnène Trojette ainsi que Laure de La Raudière. Et c’est cette dernière qui est favorite selon les informations du journal Les Echos.
La députée Agir d’Eure-et-Loir a toutes les chances de devenir la présidente de l’Arcep mais sa nomination doit être confirmée avec l’aval des commissions économiques de l’Assemblée nationale ainsi que du Sénat.
Laure de La Raudière connaît plutôt bien le secteur des télécoms. Après avoir été diplômée de Télécom Paris, elle a commencé sa carrière chez France Télécom et y a été directrice Grands Comptes. Malgré cette affinité avec l’opérateur historique, la députée n’a pas manqué de le tacler à plusieurs reprises ces derniers mois.
En effet, Laure de La Raudière a coprésidé les groupes d’études parlementaires cybersécurité et souveraineté, comme le rappelle le quotidien. Elle fut également corapporteur de la mission d’information sur la couverture numérique du territoire en 2017 puis sur la couverture mobile et numérique du territoire.
