Les émissions de gaz à effet de serre engendrées par notre consommation de données mobiles doivent maintenant être indiquées par les opérateurs, depuis le 1er janvier 2022.
Les vidéos regardées sur son smartphone, les jeux en ligne, les mails ou encore les applications de messagerie instantanée émettent une pollution numérique. Pour avoir accès à ces services, il faut en effet d’importantes ressources matérielles et énergétiques.
Le numérique représente en effet 2% des émissions de gaz à effet de serre en France d’après l’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms. Et cela ne devrait faire qu’augmenter car les GES pourraient atteindre les 7% dans les années à venir, si rien n’est fait.
L’empreinte carbone affichée sur la facture
Alors afin de sensibiliser à l’impact de notre consommation de données mobiles sur l’environnement, les factures internet fixe et mobile ont désormais une nouvelle donnée : celle de l’empreinte carbone. Les opérateurs sont effectivement obligés de l’afficher depuis le 1er janvier 2022, suite au décret publié fin décembre.
Vous allez désormais pouvoir voir l’empreinte carbone de votre consommation internet sur votre facture. La quantité de données dépensées (en gigaoctets) était déjà affichée mais il y a maintenant l’équivalent en gaz à effet de serre (en grammes, kilogrammes ou tonnes) présente à côté.
Avec cela, les consommateurs vont pouvoir adopter les bons gestes : activer le WiFi quand on est chez soi, éviter de regarder des vidéos en haute définition, etc. Toutefois, certains acteurs dénoncent une méthode de calcul défaillante, comme le rapporte FranceInfo. C’est le cas de Gilles Babinet, vice-président du Conseil national du numérique, qui affirme que « le numérique a des externalités positives en grand nombre ».
