5G : le régulateur britannique prévoit d’ouvrir les bandes millimétriques

Le régulateur britannique des télécommunications est en train d’étudier la possibilité de mettre en vente les bandes millimétriques dans la 5G, dont la 26 GHz qui permet des débits beaucoup plus élevés et une latence beaucoup plus faible.

Les bandes millimétriques comme le 26 GHz et le 40 GHz sont encore très peu utilisées pour la 5G, encore plus en Europe. L’Ofcom, l’équivalent de l’Arcep outre-Manche, se penche sur l’ouverture de ces fréquences aux opérateurs britanniques.

La 26 GHz dans un premier temps

Pour cela, le régulateur est en train d’étudier la disponibilité des ressources nécessaires dans les deux bandes sur le territoire afin de la proposer pour la 5G en situation de mobilité ou pour la 5G fixe. Les débits sont beaucoup plus élevés et il est possible, malgré la couverture réduite, de couvrir une partie d’un quartier résidentiel ou de bureaux avec une seule antenne.

Encore dans son étape de recherche à tous les niveaux, l’Ofcom imagine trois possibilités concernant l’achat des licences par les opérateurs. La première est l’enchère qui est le principal format dans ce cadre. Une autre proposition consisterait à attribuer des licences locales avec une partie en premier arrivé premier servi, et une autre partie soumise à des enchères avec un découpage en deux bandes distinctes.

Pour le moment, l’Ofcom en est seulement au stade préliminaire et la bande des 40 GHz n’est pas encore disponible techniquement puisqu’elle est déjà utilisée mais pour d’autres choses que la 5G. Le régulateur pourrait donc se pencher uniquement sur la bande des 26 GHz, dans un premier temps.

En France, le lancement de la 5G sur la bande des 26 GHz et les bandes supérieures est toujours en attente. L’Arcep prévoyait un lancement probable en 2023 mais les enchères pourraient intervenir dès 2022.