Depuis son lancement en 2019 aux Etats-Unis, Disney+ a connu une seconde augmentation et elle pourrait être suivie par d’autres à l’avenir, la plateforme devant se concentrer sur les bénéfices.
Lancée à un prix plancher par rapport à la concurrence, Disney+ a vite connu le succès. Il faut dire que la plateforme propose beaucoup de contenus et le prix de lancement était très attractif au regard des offres des autres plateformes.
Augmentation ou diversification des contenus
Cependant, suite à l’ajout de Star et d’un catalogue plus mature, Disney+ a vu son tarif augmenter pour passer à 7,99 dollars par mois aux Etats-Unis et 8,99 euros chez nous. Puis les Etats-Unis ont connu une seconde hausse en décembre dernier avec la mise en place d’une offre avec publicité.
Concrètement, la nouvelle offre avec pub est facturée au prix de l’ancienne, soit 7,99 dollars par mois, tandis que l’offre sans publicité est maintenant facturée 10,99 par mois. Une hausse qui n’a pas encore touché l’Europe, même si les nouveaux abonnés néerlandais paient désormais plus cher qu’avant mais cela serait dû à l’inflation.
Néanmoins, malgré ses 161 millions d’abonnés à travers le monde, Disney+ n’est toujours pas rentable. Depuis son lancement, le marché du streaming chez Disney a perdu près de 10 milliards de dollars à mesure que l’entreprise misait sur les contenus pour attirer de nouveaux abonnés.
Et dorénavant, Disney semble vouloir se tourner vers les profits d’après le Wall Street Journal qui cite le PDG, Bob Iger. Cela pourrait amener à une nouvelle augmentation à l’avenir, a fait savoir le grand patron de la firme lors d’une conférence pour Morgan Stanley.
Bien que cela ne soit pas très étonnant, Netflix a connu également plusieurs augmentations pour ses offres standard et premium sans que cela ne lui soit dommageable d’un point de vue des abonnements.
Outre l’augmentation du tarif, Disney pourrait également réfléchir à produire du contenu pour les autres plateformes. L’entreprise garderait un peu moins de contenu pour elle et revendrait le surplus à la concurrence, de quoi là aussi augmenter les revenus.
