Télécoms : Vodafone et Three fusionnent pour créer le plus gros opérateur britannique

Le marché des télécoms britannique va officiellement passer de 4 à 3 acteurs. La fusion entre Vodafone et Three vient d’être approuvée et va se faire de manière imminente, comment l’ont annoncé les deux opérateurs dans un communiqué ce mercredi.

Le plus gros opérateur du Royaume-Uni vient de naître. Après plusieurs mois de négociations et d’attente, les opérateurs Vodafone et Three vont réunir leurs activités britanniques et fusionner. Il s’agit respectivement du 3ème et du 4ème opérateur du pays actuellement.

Dans un communiqué publié ce mercredi 14 juin, les deux opérateurs évoquent les détails de la transaction.

Une opération à 15 milliards de livres sterling

C’est officiel, les troisième et quatrième opérateur du marché des télécoms d’outre-Manche vont fusionner pour ne former plus qu’un opérateur. Il s’agira d’ailleurs du plus gros opérateur du pays avec un parc clients de 27 millions d’abonnés, devançant O2 et EE.

L’opération se fera sur la base d’une valeur entreprise de 16,5 milliards de livres, ce qui représente près de 19,3 milliards d’euros.

Comme prévu, la nouvelle entité sera détenue à 51% par Vodafone et à 49% par CK Hutchison, le conglomérat hong-kongais qui détient l’opérateur Three. Néanmoins, Vodafone prévoirait de racheter progressivement les parts de son partenaire sur le long terme.

Ce rapprochement est d’autant plus stratégique pour les sociétés qui vont renforcer leur poids dans le pays. Mais il le sera également à l’échelle nationale car en passant de 4 à 3 acteurs, le Royaume-Uni va pouvoir consolider le marché des télécoms. C’est d’ailleurs un des souhaits de l’Europe qu’il y ait beaucoup moins d’acteurs dans les télécoms dans les Vieux Continent, afin que chacun des acteurs joue un rôle plus important à l’échelle mondiale, notamment sur la gestion des prix.

« Cette fusion est bonne pour les consommateurs, pour le pays et pour la concurrence » selon Margherita Della Valle, la PDG de Vodafone. Elle ajoute aussi que cette fusion permettra au pays de devenir « un centre pour la technologie du futur ».