Xavier Niel n’est pas intéressé par SFR

En marge de la présentation des résultats du deuxième trimestre d’iliad, une interview de son créateur Xavier Niel est parue chez Capital dans son édition papier du 29 août et il y a notamment été question de concurrence et d’expansion.

Une croissance organique suffisante en France

Le groupe iliad multiplie les investissements ces derniers temps. Après s’être lancé en Italie, l’opérateur s’est lancé en Pologne en rachetant deux opérateurs dans le pays. D’autres investissements sont à prévoir dans les prochains trimestres sans que l’on ne connaisse le calendrier de l’homme d’affaires.

Dernièrement, le groupe a investi dans l’opérateur Tele2 et Xavier Niel a fait de même de son côté. Au total ce sont plus de 1,1 milliard d’euros qui ont été mis sur la table.

Cependant, l’investissement devrait se limiter à l’étranger si l’on en croit Xavier Niel. Interrogé sur la vente de SFR, il admet qu’il « ne peut pas racheter SFR, même en partie ». Cela n’est pas par manque de volonté ou de désintérêt pour l’opérateur au carré rouge mais tout simplement pour des questions règlementaires.

Il admet que la vente serait bloquée, aussi bien par les autorités françaises que par les européennes. Le souhait est plutôt d’avoir quatre opérateurs par pays européen avec une consolidation qui se ferait au-delà des frontières. Thierry Breton – commissaire européen – a néanmoins concédé récemment de façon générale qu’un rachat pourrait avoir lieu au sein d’un même pays. Toutefois, cela ne semble pas la priorité.

De plus, la croissance de Free en France est encore importante. Lors de la présentation des résultats, l’opérateur a montré une croissance de près de 10% sur les six premiers mois de l’année, un rachat pour engranger des clients se fait donc mois pressant.