L’ARCEP publie ses orientations concernant l’usage de la bande des 1,5 GHz

Alors que la 5G est prévue sur 3 bandes de fréquences, la question de l’ouverture d’une quatrième bande se profile à l’horizon 2022. L’ARCEP, le régulateur des télécoms, a publié ses orientations sur la libération de cette nouvelle bande.

La 5G est prévue pour fonctionner sur la bande des 700 MHz mais aussi sur deux nouvelles bandes : la 3,5 GHz et la 26 GHz, dites aussi bandes pionnières pour la cinquième génération de réseaux. L’utilisation d’une quatrième bande pourrait se faire à horizon 2023, il s’agit de celle des 1,5 GHz dite bande L, beaucoup plus basse que les deux autres elle serait très avantageuse pour la couverture du territoire ainsi que pour la propagation à l’intérieur des bâtiments.

Cette bande est actuellement utilisée pour d’autres usages comme les liaisons point à point pour la collecte des réseaux mobiles ainsi que par les ministères de l’intérieur et de la défense mais elle fait l’objet d’une harmonisation au niveau européen et elle compte 90 MHz utilisables (de 1 427 à 1 517 MHz). Selon le régulateur, environ 1 600 liaisons sur cette fréquences sont actuellement en service.

Dans l’optique d’une attribution dans 4 ans, l’ARCEP confirme sa décision de ne plus attribuer de licences dans cette bande allant au delà de fin 2022, les renouvellements de fréquences seront également soumis à cette même limite.

Le gendarme des télécoms devra travailler de concert avec les ministères mais devra également veiller à ce que le service mobile par satellite ne soit pas impacté, celui-ci se trouve dans la bande adjacente (1 518 à 1 559 MHz).

Il est à noter que les 1,5 GHz seront utilisés en mode SDL (supplemental downlink), c’est à dire uniquement pour du débit descendant et elle devra être couplée à une autre bande pour tout le trafic montant, certainement celle des 800 MHz selon les travaux en cours.