5G : Top départ des enchères

Ce mardi 29 septembre marque le début des enchères pour la 5G. Les opérateurs vont à partir d’aujourd’hui enchérir pour acquérir le plus de spectre possible.

Initialement prévues pour le mois d’avril, les enchères pour la 5G ont été repoussées de plusieurs mois en raison de la crise sanitaire traversée en début d’année. Mais ce 29 septembre marque le top départ de celles-ci.

Pour rappel, l’Arcep – l’Autorité de régulation des télécoms – a prévu une attribution mixte des précieuses fréquences aux opérateurs, une première.

En effet, sur les 310 MHz disponibles, 200 MHz ont déjà été attribués sous la forme de 4 blocs de 50 MHz chacun pour 350 millions d’euros. Les 110 MHz seront à départager entre les quatre opérateurs sous forme d’enchères cette fois, mais un opérateur ne pourra pas disposer de plus de 100 MHz au total.

La phase principale d’enchère prévoit l’attribution de 11 blocs de 10 MHz avec un prix de réserve de 70 millions d’euros par bloc. A chaque tour, les enchères augmenteront de 5 millions d’euros jusqu’au moment où un seul acheteur restera en lice pour le bloc.

Le régulateur des télécoms a souhaité que ces enchères soient transparentes et les résultats seront communiqués tous les jours à 17h40.

Une fois cette phase passée, il restera une seconde phase dite de positionnement qui se passera au cours du mois d’octobre, à la fin des enchères sur les blocs. Les opérateurs pourront ainsi donner leurs préférences concernant leur position dans la bande de fréquences ainsi que leur position relative par rapport aux autres candidats.

Ainsi, si un opérateur emporte 100 MHz de fréquences, il pourra décider de se situer plutôt du côté des 3,4 GHz ou plutôt du côté des 3,8 GHz, ce qui peut avoir un intérêt dans le futur avec la possibilité de réutiliser les fréquences du WiMax pour la 5G. Il sera ainsi plus pertinent de posséder les fréquences contiguës à cette petite bande qui n’est pas encore disponible.