Une poignée de sénateurs américains souhaiterait revoir le système de facturation pour l’App Store et le Play Store en intégrant les magasins d’applications tiers ainsi que les systèmes de paiement.
Apple et Google ont la main mise sur les magasins d’applications sur leur système d’exploitation respectif. Et même si Google permet l’utilisation de « stores » alternatifs à l’image d’Amazon App Store ou AppGallery sur les téléphones Huawei, le Play Store a une place très dominante.
Des sénateurs américains, des deux partis, ont décidé d’introduire une demande pour bannir les magasins d’applications qui obligent les développeurs à passer par leur système de paiement, rapporte The Verge.
De plus, ils veulent interdire la pratique d’obliger les développeurs à proposer des prix plus bas sur d’autres magasins ou à travers leur système de paiement.
On se rappelle notamment de l’affaire d’Epic Games qui avait introduit son propre système de paiement sur l’App Store et qui demandait un prix « moindre » aux joueurs. Si l’éditeur veut 10 dollars pour un jeu ou un achat dans l’application, il est obligé de prendre en compte les 30% de ces magasins et va donc facturer 12,99 dollars aux joueurs.
Les sénateurs ont également ajouté que Google ou Apple ne doivent pas utiliser des données issues des magasins d’applications, sans que cela ne soit diffusé publiquement. Ainsi Apple ne pourrait pas garder pour lui que tel genre de recherche est populaire par exemple, ce qui lui permettrait d’avoir de l’avance sur la concurrence et ainsi la tuer avant même qu’elle ne puisse s’emparer du phénomène.
Ce texte biparti pourrait ainsi permettre d’ouvrir l’économie des magasins d’applications à d’autres et permettre ainsi une émergence de nouveaux acteurs avec des tarifs plus compétitifs.
Apple a signalé au média américain que le verrouillage lui permet de proposer un environnement sûr et maîtrisé avec des règles de conduite à tenir. Mais cette fermeture n’a jamais empêché de trouver des applications vérolées sur les deux magasins d’applications.
