Ce 31 janvier marquera une étape importante dans le paysage des télécommunications françaises. En effet, la fin du cuivre est prévue pour 162 communes, un arrêt qui va maintenant se transformer en démontage.
Le cuivre se transforme en or
Cette étape se fera plus tard dans l’année selon Les Echos. Le but de l’opération est de retirer le cuivre qui n’est plus utilisé afin de le recycler et qui devrait rapporter beaucoup à l’opérateur. A 9 000 dollars la tonne, les kilomètres de câbles qui sont sous nos pieds et au dessus de nos têtes valent très cher.
Environ 80% des câbles seront valorisés d’après le quotidien, à l’exception des câbles enfouis en dehors des fourreaux puisqu’il faudrait creuser sur de longues distances pour les récupérer. Et les entreprises qui seront chargés de collecter les câbles à travers la France sont en passe d’être sélectionnées après un appel d’offre lancé tout récemment.
Au printemps, un autre appel d’offre sera lancé et il s’adressera cette fois à la filière du recyclage des métaux. Une première tranche concernera 2025-2027 tandis qu’une seconde se fera entre 2027 et 2032 mais avec des volumes de câbles beaucoup plus grands.
Aucun montant n’est donné concernant ce que cela pourrait rapporté mais d’après l’opérateur, le recyclage financera les travaux du décommissionnement du cuivre. Au final, le trésor pourrait être très faible.
Un recyclage au plus proche
Orange devrait faire appel à des recycleurs en France pour son cuivre mais le groupe pourrait également aller voir les pays limitrophes comme l’Allemagne, l’Espagne ou encore la Belgique puisque l’industrie tricolore pourrait ne pas tout pouvoir traiter.
L’idée est de limiter les distances parcourues pour respecter l’ambition net zéro carbone 2040 du groupe. Si le transport des matériaux devrait être assez faible dans l’équation du recyclage, d’autres pays pourraient avoir des normes bien plus faibles qu’en France ou en Europe et au final polluer bien plus.
En revanche, l’utilisation finale de ce cuivre recyclé devrait se faire principalement à l’étranger mais là aussi de façon assez proche puisque les fonderies belges, allemandes et espagnoles seront sollicitées.
