5G : L’accord de mutualisation entre Orange et Free de nouveau sur la table

Lors de l’enchère de positionnement pour avoir une place spécifique dans le spectre, Free s’est retrouvé juste à côté d’Orange, faisant penser à un plan de la part de l’opérateur. Le patron d’Orange laisse entendre que cela pourrait être possible.

Alors que les opérateurs n’ont pas pu discuter ensemble le temps des enchères et avant, il semblerait qu’il se trame tout de même quelque chose en filigrane.

Stéphane Richard a semble-t-il tendu une perche au journaliste de BFM Business qui l’interrogeait concernant l’enchère de positionnement et la place sur le spectre. Le patron d’Orange a expliqué que le positionnement « c’est important si vous avez des projets de mutualiser votre réseau avec quelqu’un d’autre, auquel cas c’est mieux d’avoir des fréquences proches les unes des autres » avant de rigoler.

Naturellement, la question de la mutualisation du réseau avec son voisin de bande, Free, est venue. « Il n’y a pas de discussions aujourd’hui, on n’avait pas le droit d’ouvrir des discussions tant que l’on était en procédure d’enchères, y compris jusqu’au positionnement » indique Stéphane Richard.

Si Orange a remporté le plus large spectre dans la bande des 3,6 GHz avec 90 MHz, il n’exclurait pas un rapprochement avec Free qui en possède 70 mais à certaines conditions dont la plus grosse est de « garder un avantage sur la compétition en matière de qualité de réseau pour [les] clients ».

C’est la condition fondamentale à un futur rapprochement entre les deux opérateurs. Si Orange choisit Free, c’est aussi parce que Bouygues Telecom et SFR ont eux même déjà des accords sur une mutualisation du réseau.

Un tel accord permettrait de partager une partie des investissements et surtout « d’avoir une meilleure couverture notamment des zones peu denses quand on s’y met à deux que quand on s’y met chacun séparément ». Cela représenterait plus d’antennes et au final un maillage plus dense.