Depuis le lancement en 2020 de son enquête annuelle « Pour un numérique soutenable », l’Arcep a élargi peu à peu ses relevés de données.
Connaître l’impact de la fabrication d’une fibre
L’autorité de régulation des télécoms s’est ainsi penchée sur l’empreinte environnementale des box, décodeurs TV et répéteurs WiFi pour son enquête parue en mars 2024 et pour l’enquête à paraître cette année se penchera sur le suivi de l’évolution de l’empreinte environnementale des équipementiers de réseaux mobiles.
Mais le gendarme des télécoms a annoncé aller encore plus loin pour l’édition 2026, en rendant compte de l’impact environnemental de la fabrication de la fibre optique. Les équipementiers vont devoir indiquer les volumes de câbles en fibre optique vendus en France, les émissions de gaz à effet de serre associées ainsi que les quantités d’énergie, d’eau et de germanium utilisées pour leur fabrication.
L’Arcep ne s’arrêtera pas à cet indicateur supplémentaire pour l’année prochaine et l’autorité intégrera une segmentation plus fine des technologies d’écran pour trois catégories d’équipements numériques (TV, ordinateurs et tablettes) mis sur le marché. Il faut dire qu’un écran OLED ne consomme pas la même quantité d’énergie qu’un écran LCD par exemple.
En plus de cela, le régulateur se penchera sur la surface totale artificialisée des centres de données ou encore les émissions de gaz à effet de serre liées aux fuites de fluides frigorigènes.
Enfin, de nouveaux indicateurs permettant de mesurer l’impact de la fabrication des box et décodeurs TV seront intégrées, tout comme de nouvelles mesures de la consommation électrique de ces équipements.
Voir l’enquête publiée en mars 2024
Numérique soutenable : l’Arcep publie une étude sur la consommation électrique des box
