Meta a annoncé un tout nouveau projet de câble sous-marin, le « plus ambitieux ». Et ce n’est pas peu dire puisqu’il doit relier les cinq continents et avoir une longueur de 50 000 km.
Connecter les zones émergentes
Ce câble dont le nom est Projet Waterworth doit apporter de la connectivité aux Etats-Unis, à l’Inde, au Brésil, à l’Afrique du Sud ainsi qu’à quelques autres régions clés sur le passage. De quoi ouvrir des opportunités de développement technologique dans ces régions selon le groupe de Mark Zuckerberg.
Le projet devrait prendre plusieurs années à être déployé totalement et aura un coût annuel de plusieurs milliards de dollars, sans que le coût estimatif n’ait été divulgué mais il permettra d’ouvrir de nouveaux corridors océaniques encore peu exploités, notamment entre l’Amérique du Sud et l’Afrique.
Meta n’en est pas à son coup d’essai en matière d’infrastructure sous-marine. Le groupe américain a déjà participé au déploiement de plus de 20 câbles sous-marins avec plusieurs modèles qui ont été développés avec 24 paires de fibre quand d’autres projets sont plutôt entre 8 à 16 paires.
Pour Waterworth, Meta continuera à utiliser un câble avec 24 paires qui sera posé en eau profonde à certain endroits, pouvant jusqu’à 7 000 mètres. Plus près des côtes, les techniques d’enfouissement seront améliorées, afin d’éviter les dommages causés par des navires, qu’ils soient accidentels voire criminels.
La longueur totale du projet sera donc de 50 000 km à terme, ce qui représente une longueur supérieure à la circonférence de la Terre de près de 10 000 km.
