Orange et Nokia ont annoncé avoir réussi à atteindre un débit de 400 Gb/s sur le réseau de l’opérateur, ce qui permettra de combler les besoins grandissants du marché en bande passante.
Des tests sont menés régulièrement sur le réseau en fibre optique des opérateurs. Cette fois-ci, Orange s’est appuyé sur l’expertise de Nokia pour mener ce nouvel essai sur son réseau. Pour cela, l’opérateur a utiliser le PSE-V de l’équipementier finlandais, une « optique super cohérente de cinquième génération ».
Selon Ciena, les éléments optiques cohérents « utilisent un traitement du signal numérique à la fois au niveau de l’émetteur et du récepteur, offrent également des débits binaires supérieurs, un plus grand degré de flexibilité, des systèmes de ligne photonique plus simples et une meilleure performance optique », ce qui permet de « transmettre une quantité considérablement plus importante d’informations par la lumière qui file sur un câble de fibre optique ».
Et les deux acteurs ont semble-t-il réussi leur mission puisqu’ils sont parvenus à atteindre le débit maximal de 600 Gb/s sur le réseau de l’opérateur historique, ce qui devrait permettre à terme à Orange d’augmenter la puissance de son réseau pour offrir des débits de 400 Gb/s sur l’ensemble de son réseau avec la possibilité d’augmenter encore.
Lors de ces essais, Orange a réussi à maintenir des débits de 600 Gb/s sur une liaison de 914 km entre Paris et Biarritz, le tout dans des conditions d’un réseau réel avec 13 tronçons. De plus, Orange a utilisé des canaux WDM de 100 GHz dans ces tests.
De plus, cette technologie fait réaliser des économies d’énergie de près de 50%, ce qui permettra à Orange de mieux tenir son objectif d’utiliser des réseaux moins énergivores.
